Dans son adresse du Nouvel An, le chef de l’État sénégalais a fait une synthèse de son bilan remarquable à la tête du Sénégal depuis 7 ans.
En 2012, les coupures d’électricité représentaient 950 heures et, aujourd’hui elles sont de 24 heures. La situation explosive dans ce secteur vital pour l’économie et la vie des populations en général, a été résorbée. Grâce à une politique volontariste de construction de centrales solaires, notamment pour porter à 1500 mégawatts les 500 dont le pays disposait en 2012.
Le président Macky Sall a donc triplé le stock et a fait électrifier 2329 villages. Sur le plan de l’approvisionnement eau, il a construit 683 forages en 7 ans. Il a créé 491.000 emplois, compte non tenu des emplois agricoles.
Un domaine où, sa politique enregistre un succès retentissant avec une production de près de 1.200.000 tonnes de riz ce qui rapproche le pays de l’objectif de l’autosuffisance en ce qui concerne ce produit stratégique pour les sénégalais.
Que dire de l’éducation dont le budget est maintenant de 477 milliards de FCFA, avec la construction de 10.000 salles de classes, 203 collèges, 36 lycées, 185 daaras et 20 blocs scientifiques et technologiques ? Il y aussi le fait que 12 régions sur 14 que compte le Sénégal font partie de la carte universitaire du pays.
Le social préoccupe, au plus haut point le chef de l’État sénégalais qui a initié le programme de bourses de solidarité familiale qui touche des centaines de milliers de foyers dans le monde rural et dans les banlieues des grandes villes.
Tout ceci est possible parce que l’économie marche très bien : le taux de croissance qui était de 1,7% en 2012 a été porté à 7,2% du PIB en fin 2017, plaçant le Sénégal dans le peloton de tête des pays à plus fort taux de croissance en Afrique et dans le monde.
Ici, il est important de démasquer Ousmane Sonko qui est proprement un ignorant en la matière car il a affirme que : « le Sénégal a bénéficié d’une augmentation du taux de croissance qui s’est produite dans le monde entier ». Si tel est le cas, pourquoi le taux de croissance de la France n’a pas augmenté ? Pourquoi en Afrique, seuls le Sénégal, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie et le Rwanda atteignent des taux de plus de 7% ?
C’est assurément la mise en œuvre du PSE qui a permis ce boom économique et non un « effet mondial » qui serait à géométrie variable. Le discours du présiden Macky Sall citant des chiffres incontestables parce que vérifiables, assomme les opposants qui, face à un bilan prodigieux, n’ont pas d’argument à opposer.
C’est pour quoi, ils évitent le débat sur le bilan qui les met mal à l’aise.
Le président Macky Sall lui égrène ses réalisations et va poursuivre ses inaugurations :
- Le 14 janvier ce sera le lancement du TER (train express régional) qui va relier Dakar à Diamniadio, sur 40 kms et 14 stations et qui va transporter 115 000 passagers par jour.
- Le 21 janvier, ce sera le pont sur la Gambie qui va mettre fin à des siècles de traversée par pirogue et par ferry et qui va permettre le désenclavement de toute la partie sud du Sénégal.
Ce seront les deux chefs d’État du Sénégal et de la Gambie qui vont présider l’événement qui sera un rendez-vous avec l’Histoire des peuples de la Sénégambie.
Le discours sous forme de synthèse de son bilan a permis au président Macky Sall de démontrer qu’il est bien dans le « temps utile, le temps de l’action ». Et il a des arguments en béton, au propre comme au figuré pour le soutenir.
Macky Sall a plusieurs longueurs d’avance sur ses opposants empêtrés dans leurs contradictions et en désespoir de cohérence. Ils parlent d’« un front unitaire » en présentant des candidatures non seulement multiples mais qui mettent en évidence des postures et des choix idéologiques irréductibles.
Lorsque Sonko a parlé de « sortir de la zone CFA », Abdoul Mbaye lui est tombé dessus, avant qu’Issa Sall ne le traite d’ignorant. Tous ces gens là souffrent des mêmes lacunes : le manque de programme et de crédibilité.
Ils ont encore écouté Macky Sall en maugréant : les réalisations chiffrées du PSE leur font siffler les oreilles.
