Comment le Qatar a voulu déstabiliser l’Afrique via un machin dédié au sport !
Le Centre international pour la Sécurité du Sport est un organisme à but non lucratif, créé en 2010 et financé par Doha. Il est dédié, officiellement, à assurer la sécurité et l’éthique dans le domaine sportif. L’ICSS est doté d’un budget qui varie entre 25 et 30 millions de dollars, pris en charge par le Qatar à hauteur de 70%…Ce nid de renseignements généraux, a souvent été utilisé par ce pays du Golfe pour étendre son influence à travers le monde, via le sport. Un quotidien sénégalais (Source-A) vient de nous faire découvrir le pot aux roses.
On soupçonnait le Qatar d’être derrière certains opposants sénégalais, dont Karim Wade, fils de l’ancien président, qui vit à Doha depuis 2016. Récemment, un opposant sénégalais, Ousmane Sonko, leader du parti Pasteef, a publiquement déclaré : « Je m’apprête à aller à Doha pour y rencontrer Karim Wade et son père Me Abdoulaye Wade, afin de voir la possibilité de sceller une alliance électorale ».
La presse locale avait également fait cas d’une convocation au Palais de la République, de l’Ambassadeur du Qatar à Dakar, pour l’interroger sur les agissements de son pays via une certaine opposition politique.
Selon le Quotidien « Source-A » : « Les Saoudiens ont briefé Dakar sur des soupçons d’utilisation d’ICSS à des fins autres que sportives ». Et qu’en définitive, cet organe suspect, ne serait qu’un cafard, utilisé par le Qatar pour déstabiliser certains pays notamment ceux d’Afrique.
Rappelons, que depuis quelques années, le Qatar a voulu créer au Sénégal, un centre destiné à « l’identification de jeunes talents de football, puis à leur recrutement pour recevoir dans ce centre, une formation multidisciplinaire », révèle une source des milieux sportifs. Il semble d’ailleurs, que le Qatar entretient actuellement, quelques jeunes footballeurs africains, confiés au Centre « Diambaar », basé dans la zone de Mbour, près de Dakar.
Selon le Quotidien dakarois, « Le Qatar aurait utilisé ICSS comme couverture, pour préparer l’éventuel retour de l’opposant Karim Wade au Sénégal ». Ce dernier, aurait recruté, depuis la prison de Reubeuss où il a séjourné, d’anciens bagnards et des repris de justice pour mener des opérations de sabotage et de déstabilisation dans le pays de la Téranga.
Il est désormais certain que les autorités sénégalaises, sont déjà sur la brèche pour tirer au clair, les agissements d’un pays, décrit par ses voisins immédiats comme étant un couvoir de terroristes, opérant un peu partout dans le monde.