Élu pour la troisième fois au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le Sénégal va en assurer la présidence dès janvier 2019.
Et pourtant, la délégation sénégalaise présente à Genève a tenu ferme sur la question de l’homosexualité en précisant : « que la société sénégalaise n’était pas encore prête à promouvoir l’homosexualité ». Le discours clair et net, et pour tout dire courageux s’est imposé.
Sur les 256 recommandations faites au Sénégal cependant, 228 ont été acceptées. Seules 28 ont été rejetées et, elles portent principalement sur certains aspects du code la famille du Sénégal et les « droits » des personnes homosexuelles, lesbiennes etc.
À l’évidence le Sénégal, pays démocratique, enraciné dans ses valeurs africaines et universelles, respecte fondamentalement les droits de l’homme. Mais ne peut suivre, comme un mouton de Panurge, certaines pratiques réprouvées par l’immense majorité de sa population. Est-il besoin de rappeler que la liberté de la vie privée est garantie et respectée ?
Aucun harcèlement n’est toléré contre aucun citoyen et c’est cela l’essentiel qui préserve et renforce la paix sociale dans un système démocratique pleinement assumé.
Le Sénégal est donc à l’aise sur la question du respect des droits de l’homme, tous les droits de l’homme. Son accession à la présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU est une nouvelle preuve de la considération dont il jouit sur la scène mondiale.
Faut-il rappeler que le Sénégal préside le comité onusien pour les droits inaliénables du peuple palestinien depuis sa création en novembre 1975 ? Le combat pour le respect des droits de l’homme a toujours était mené par le pays du président Senghor, un intellectuel humaniste.
Il y a surtout que le peuple sénégalais est un peuple épris de liberté et de paix, déterminé à se battre pour son idéal. Et aussi pour ses valeurs culturelles multiséculaires d’ouverture et de tolérance, tout en refusant de « vendre son âme ».