Huit Casques bleus ont perdu la vie suite à de violents combats qui se poursuivaient vendredi dans la région de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Les casques bleus sont morts suite à une opération avec l’armée congolaise menée depuis le début de la semaine contre une rébellion.
Selon l’ONU, huit casques bleus (sept Malawites et un Tanzanien) ont été tués, 10 autres blessés et un autre porté disparu dans le cadre de l’opération militaire en cours. Ces soldats ont été tués mercredi lors des combats contre des ADF, qui sévissent dans la région de Beni et des environs. Au moins 12 membres des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont également été tués. La mission de maintien de la paix de l’ONU, la Monusco, compte environ 17.000 personnes.
Selon l’armée congolaises, les combats se poursuivent dans le Mayangose, un quartier périphérique de Beni, ville d’environ 300.000 habitants. Des fortes détonations étaient entendues vendredi matin à Beni, selon des témoignages recueillis par l’AFP.
Un peu plus loin, à Mambaniké (à environ 30 km au nord de Beni), les rebelles des ADF « ont fait incursion hier (jeudi) vers 19h00 et ont tué cinq civils par balle et brûlé 8 maisons », a rapporté à l’AFP Noëlla Muliwavyo, présidente de la société civile locale.
Les ADF sont des rebelles opposés au président ougandais Yoweri Museveni et qui sont présents sur le territoire congolais depuis 1995. Depuis fin 2014, ces rebelles sont tenus responsables du massacre de plusieurs centaines de civils et de 15 Casques bleus tanzaniens en décembre 2017 dans la région de Beni.