Les élections présidentielles en RDC sont prévues fin décembre prochain. Les sondages annoncent déjà les noms des favoris pour succéder à Joseph Kabila.
Félix Tshisekedi favori
À deux mois de la présidentielle prévue le 23 décembre prochain en République démocratique du Congo, les sondages annoncent déjà les noms de deux favoris. En effet, selon les intentions de vote de ces derniers jours, deux opposant sont en tête de course pour succéder à l’actuel président Joseph Kabila.
Selon les médias locaux, quelque 36% des sondés ont choisi Félix Tshisekedi, président du parti historique d’opposition en réponse à la question : « si l’élection présidentielle avait lieu dimanche prochain pour qui voteriez-vous ? ». Le favori de ces élections est suivi de l’ancien président de l’Assemblée nationale passé à l’opposition, Vital Kamerhe, avec 17% au moment où le candidat de la majorité, Emmanuel Ramazani, vient en troisième position avec 16% des intentions de vote.
Réalisé conjointement par l’organisation congolaise Bureau d’Études, de Recherches, et de Consulting International (BERCI) et le Groupe d’études sur le Congo (GEC) de l’Université de New-York après la publication de la liste définitive des 21 candidats retenus pour la présidentielle, ce sondage affirme que « 66% des sondés ne sont pas favorables à un report des élections, ainsi qu’à l’utilisation de la machine à voter (70%) ».
L’opposition en désaccord.
Depuis l’annonce de ces élections, l’opposition a affiché sa volonté de présenter un candidat unique. Toutefois, ses composantes n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord sur un nom à cause des divergences qui sont apparues sur la participation ou le boycottage de ces élections. D’ailleurs, deux poids lourds de l’opposition sont exclus de cette présidentielle.
Il s’agit de l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, qui vit en exil, et qui a déclaré avoir été empêché de déposer son dossier de candidature par les autorités ainsi que de l’ex-chef de guerre et ancien vice-président, Jean-Pierre Bemba, et qui a été exclu de cette présidentielle par la commission électorale et justice à cause de sa condamnation par la Cour pénale internationale (CPI) dans une affaire de subornation de témoins.