La dixième épidémie de la maladie à virus Ebola a causé la mort de 164 personnes, ont annoncé les autorités congolaises. L’épidémie est entrée dans sa deuxième vague dans l’est de la République démocratique du Congo.
Au total, 257 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région, dont 222 confirmés et 35 probables depuis que l’épidémie a été signalée début août. 67 cas sont guéris, selon le ministère congolais de la Santé.
6 nouveaux cas sont confirmés à Beni, une région où sont enregistrées des massacres des civils attribués à des rebelles ougandais des Allied Democratic Forces (ADF).
Mi-octobre, les autorités congolaises avaient déclaré faire face à « une deuxième vague » de l’épidémie de la maladie à virus Ebola d’une ampleur non encore déterminée à Beni (Nord-Kivu) à cause des résistances des communautés aux activités de riposte.
Jeudi, un millier d’étudiants avaient marché dans les rue de Beni (Nord-Kivu) pour lancer la campagne « Ebola pas chez moi » en vue d’obtenir l’adhésion des populations à la lutte contre cette maladie.
Depuis le début de la vaccination, le 8 août 2018, 22.811 personnes ont été vaccinées, dont 11.328 dans la ville de Beni où le nombre de lits du centre de traitement d’Ebola (CTE) est passé à 60, selon le ministère de la Santé.
L’Organisation mondiale de la santé a estimé le 17 octobre que la dixième épidémie d’Ebola en RDC était « très préoccupante, mais qu’elle ne constituait pas pour l’instant une urgence de portée internationale ».