Le président du Liberia, George Weah, a déclaré « libre de droits d’inscription » l’ensemble des universités publiques du pays.

Le président du Liberia, George Weah, a déclaré mercredi « libres de droits d’inscription » l’ensemble des universités publiques de ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest. Cette décision va concerner les étudiants du premier cycle de l’université.

Au pouvoir depuis janvier, Georges Weah a expliqué avoir pris cette décision après avoir été alerté par les dirigeants de l’université sur les difficultés rencontrées par les étudiants, notamment en raison de la chute du dollar libérien face au dollar américain, les deux monnaies légales dans le pays.

« Les étudiants m’ont dit que les frais d’inscription avaient augmenté. La direction m’a affirmé que ce n’était pas le cas, mais qu’à cause de la chute du dollar libérien, les montants payés en monnaie locale ont augmenté », a expliqué Georges Weah lors d’une cérémonie officiel. Une déclaration qui intervient alors que le pays est confronté depuis plus d’un an à une forte inflation, selon les observateurs.

Sur quelque 20.000 étudiants ayant fait les démarches pour s’inscrire, seuls 12.000 assistent aux cours, dont 5.000 grâce à des bourses, selon l’AFP. Les 8.000 autres ne peuvent pas suivre les cours en raison de leur manque de moyens financiers ou d’aides, a expliqué le président libérien, élu fin 2017 sur un programme destiné à combattre la pauvreté et à relancer l’économie du pays.

Selon lui, l’incapacité des jeunes à poursuivre des études a un « impact négatif sur leur capacité à jouer un rôle positif dans le développement du pays ».