La présidence de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) revient en Afrique. Après plus de 3 ans à la tête de l’organisation, la Canadienne Michaelle Jean vient de passer le flambeau à la Rwandaise Louise Mushikiwabo.
Une diplomate à la tête de l’OIF
La Rwandaise Louise Mushikiwabo a été nommée, vendredi, nouvelle secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Ça s’est passé à Erevan en Arménie où se tient actuellement le sommet de la francophonie. Effectuée en présence des représentants des 84 pays formant l’Organisation de la Francophonie, cette nomination place donc une diplomate issue d’un pays anglophone à la tête de l’OIF.
Succédant à la secrétaire générale sortante, la canadienne Michaelle Jean, Mme. Mushikiwabo est la première femme africaine à briguer ce poste. Elle consacre ainsi le retour de l’Afrique à la tête de l’OIF, qui avait toujours été dirigée par des Africains, et sa consécration en tant que locomotive de la francophonie, soulignent les organisateurs de ce sommet.
Selon l’Organisation, « Mme Mushikiwabo pourra grâce à son « dynamisme » et « on leadership naturel » rapprocher l’OIF de la jeunesse africaine, principale cible de la francophonie ». Avec sa démographie dynamique, l’Afrique représentera 85% des francophones en 2050 sur un total de 700 millions, contre 274 millions aujourd’hui, toujours selon l’OIF.
Pour rappel, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) est une institution dont les membres partagent ou ont en commun la langue française et certaines valeurs telles que la diversité culturelle, la paix, la gouvernance démocratique, la consolidation de l’État de droit ou la protection de l’environnement. Aujourd’hui, l’Organisation regroupe 84 États ou gouvernements dont 54 membres de plein droit, 4 membres associés et 26 observateurs.