L’inspecteur des impôts radié, expert en pétrole autoproclamé et devenu député par les « forts restes », Ousmane Sonko est drogué aux « fake news » c’est à dire aux mensonges médiatiques.
Sonko ne ment pas. Il dit des contre-vérités en toute connaissance de cause. Pourvu que son objectif de faire le buzz soit atteint. Même si, par ailleurs sa crédibilité est ruinée. Elle l’est tellement qu’il n’en reste plus rien. D’ailleurs il est surnommé « le Pinocchio national » au Sénégal.
Il avait affirmé urbi et orbi que « les députés recevaient une somme de 10 millions de FCFA que lui, avait refusée ». FAUX, ARCHI-FAUX ! De mémoire de député, de la place Tascher à la place Soweto, cela ne s’est jamais fait.
Toute honte bue, Sonko a persisté dans son délire avant de passer à une autre fake news. Il en produit environ 24 toutes les 24 heures, au point où, il est impossible de suivre le rythme du junkie des fake news.
C’est pour quoi, on s’intéresse seulement ici aux plus saillantes comme la fable qu’il vient d’inventer selon laquelle « des gendarmes se sont rendus au QG de son parti et chez sa mère à Ziguinchor pour demander des fiches de parrainages ».
Cette affirmation absurde a été démentie par la gendarmerie, par la police et par le ministre de l’Intérieur qui a fait remarquer que « la gendarmerie n’a pas compétence à intervenir en milieu urbain ».
Sonko et ses talibés, pris à leur propre piège, déclarent qu’ils « se préparent à porter plainte ». Tiens, tiens, pourquoi tergiverser ? Une plainte, c’est facile à faire et c’est gratuit ! En vérité Sonko voulait faire le buzz et il a réussi car ce 19 septembre, tous les médias sénégalais ont parlé de lui.
Mais la majorité n’est pas tombée dans le panneau car elle a compris le manège et l’a retourné, si on peut dire contre son initiateur comme un boomerang. En effet un des meilleurs titres de la journée est celui-ci : « Sonko, candidat tout show » barrant la Une du quotidien « L’Observateur » dont le propriétaire n’est autre que Youssou Ndour qui, lui s’y connait, en vrai show.
Sonko fait des non show au rendez décisif avec les électeurs car il ne représente pas grand chose et il le sait. Il veut exister comme la grenouille de la fable en voulant se faire plus gros qu’un bœuf. Il est donc guetté par l’explosion/implosion.
C’est déjà le cas : son personnage fait la risée du Web et ses prétentions d’expert en pétrole font sourire. Inspecteur des impôts et domaines de formation, il confond foncier et exploration pétrolière même si celle-ci peut concerner le onshore et le offshore. Dans les deux cas, cela ne touche pas au domaine de compétence de l’inspecteur radié Sonko. Mais, comme tout le monde le sait maintenant faire le buzz est l’alpha et l’oméga de l’action de Sonko.
Un de ces quatre matins, si plus personne ne parle de lui, il serait capable de s’illustrer par un fait divers dans la rue, vers le marché Sandaga pour attirer l’attention des médias sans laquelle petit Sonko va retourner dans l’anonymat qui lui pèse tant.
Il est candidat à la candidature et cherche à profiter du moment car il doute de pouvoir franchir le cut des parrainages. Aux législatives de l’année dernière il est passé par les forts restes ; ce qui voudrait dire qu’il n’atteindrait pas les 0,8 à 1% requis pour obtenir le nombre de parrainages nécessaires.
Son agitation actuelle indique aussi la peur panique qui le tenaille et c’est pour quoi, tout en faisant le buzz, il cherche, en même temps, à préparer l’opinion à l’« explication de son échec éventuel ».
Sonko est d’ores et déjà démasqué. Pinocchio est mis à nu : fake news et/ou mensonges, gros ou petits, le message ne passe car le messager est aux abois.
Ses ficelles sont trop grosses.