Nouvelle escalade de la violence en Libye. Des combats intermittents ont repris mercredi entre milices rivales au sud de la capitale libyenne Tripoli. Ces combats interviennent au lendemain d’une trêve décrétée après des affrontements sanglants.
« Une force mixte des ministères de la Défense et de l’Intérieur du GNA ont mené une offensive contre des positions de la 7e brigade dans les banlieues sud de la capitale », souligne un officier des forces loyales au gouvernement d’union nationale (GNA), cité par l’AFP.
Il a fait état de combats intermittents autour de la route de l’ancien aéroport, détruit en 2014, où la “7e brigade” a tenté d’avancer. Cette “brigade” est supposée, elle aussi, dépendre du ministère de la Défense du GNA. Ses membres viennent pour la plupart de la ville de Tarhouna, à 60 km au sud-est de la capitale. Mais des combats l’ont opposée lundi à des milices tripolitaines, et au moins cinq personnes ont été tuées et 33 autres blessées, selon un bilan du ministère de la Santé publié le jour même.
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la capitale libyenne est au cœur d’une lutte d’influence entre milices en quête d’argent et de pouvoir.
Dans la nuit de mardi à mercredi, la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a mis en garde sur son compte Twitter “ceux qui tentent de perturber la sécurité de Tripoli et de ses résidents“, en menaçant de les considérer responsables de tout malheur infligé aux civils. La MANUL a appelé “à ouvrir la voie à la médiation“.