Le bilan de l’épidémie d’Ebola s’alourdit en RDC. 41 décès liés à la nouvelle épidémie de fièvre hémorragique Ebola ont été enregistrés dans le nord-est du pays. Ce chiffre a été annoncé hier par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les autorités sanitaires congolaise.
Les cas confirmés ont été testés positifs en laboratoire à partir de prélèvements sur des malades. Les cas probables sont souvent des décès déjà enregistrés, pour lesquels il n’a pas été possible de faire des tests.
Une nouvelle molécule en test
Selon le ministère congolais de la Santé, 57 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région de Beni. Pour la première fois depuis l’annonce de l’épidémie le 1er août, un décès a été enregistré en dehors de la province du Nord Kivu, dans la province voisine de l’Ituri, d’après les autorités sanitaires congolaises.
Les équipes médicales à Beni et Mangina, épicentre de l’épidémie, « ont commencé à utiliser la molécule thérapeutique Mab114 dans le cadre du traitement des malades », précisent les autorités sanitaires congolaises, cités par l’AFP.
Il s’agit de « la première molécule thérapeutique contre le virus à être utilisée dans le cadre d’une épidémie d’Ebola active en RDC », est-il précisé.
10ème épidémie depuis 1976
Rappelons que cette épidémie en RDC est la dixième d’Ebola sur le sol congolais depuis 1976. « C’est la première fois que la maladie touche une zone très peuplée et en situation de conflit intense », s’est inquiétée l’OMS dans un communiqué.
Dimanche dernier, l’OMS avait demandé à avoir un accès sécurisé pour atteindre les malades atteints du virus Ebola dans le Nord-Kivu. Les conflits actifs dans cette région dans l’est de la RDC constituent un obstacle majeur et les déplacements des humanitaires ne se font que sous escorte militaire, selon l’OMS.