Des inondations causées par de fortes pluies ont causé la mort de vingt-deux personnes au Niger. Ce chiffre a été annoncé jeudi par le gouvernement nigérien. Les régions “les plus impactées” par les intempéries sont Maradi (centre-sud), Diffa (sud-est), Zinder (centre-est) et Tahoua (ouest).
Le bilan provisoire annoncé est de plus de 49.000 personnes sinistrées et 22 décès. Les eaux ont également détruit 3131 habitations et 3902 hectares de cultures, déplorent les responsables gouvernementaux. En outre, 26.344 têtes de bétail ont été décimées et 11 classes ainsi que 33 puits d’eau potable ont été endommagés. Un précédent bilan établi le 18 juillet par les Nations unies faisait état de 13 morts et 17.000 personnes sinistrées.
Les régions « les plus impactées » par les intempéries sont Maradi (centre-sud), Diffa (sud-est), Zinder (centre-est), Tahoua (ouest). Quelque 2000 sans-abris ont été recensés dans la capitale, Niamey, après de fortes pluies en début de semaine. Il a assuré que le gouvernement et des organisations caritatives ont déjà distribué des vivres, des vêtements et des moustiquaires aux personnes affectées.
Rappelons que le Niger fait face depuis quelques années à des inondations récurrentes, y compris dans les zones très désertiques du nord. En dépit de sa courte durée – au plus trois mois – et de la faiblesse des précipitations.
En 2017, 56 personnes, dont une vingtaine à Niamey, ont péri dans des inondations qui ont affecté plus de 206.000 personnes, selon l’ONU. Cette année, les autorités ont annoncé l’achèvement de la construction de plusieurs digues afin de mettre des milliers d’habitants de la capitale à l’abri d’inondations mortelles, provoquées par les crues du fleuve Niger.