Relance des activités industrielles, vigueur des activités de constructions et développement des services financiers sont les trois mots clés de l’économie du Sénégal pour l’année 2017. Selon le ministre en charge du Budget, Birima Mangara, ces facteurs ont permis d’instaurer un « regain de dynamisme » en 2017 dans l’économie du pays.
Une des croissances les plus rapide en Afrique
Intervenant lundi dans le cadre de sa co-présidence de la cérémonie de validation technique du Rapport de la revue annuelle conjointe (RAC 2018) de la politique économique et sociale, le responsable a souligné que « la situation macroéconomique s’est nettement améliorée poursuivant sa bonne tendance entamée depuis la mise en œuvre du PSE en 2014 ».
Poursuivant son intervention, lundi, le responsable a fait savoir que « ces résultats ont permis de placer le Sénégal parmi les pays à croissance rapide d’Afrique subsaharienne ». Dans ce sens, M. Mangara a rappelé que « le taux de croissance a atteint 7,2% en 2017, reflétant une performance remarquable à la faveur des efforts consentis par l’État du Sénégal pour assurer la qualité des investissements publiques et une maitrise des dépenses courantes ».
Des secteurs dynamiques
Boostée par le dynamisme de certains secteurs, l’économie Sénégalaise semble donc bien se porter. Selon les déclarations du ministre assisté par son collègue en charge du suivi du Plan Sénégal émergent (PSE), Cheikh Kanté, « la valeur ajoutée du sous-secteur agricole est passée de 1020 milliards de FCFA en 2016, à 1127 milliards de FCFA en 2017, soit une hausse de 10,4% dépassant ainsi le taux de croissance du PIB ».
Exposant les résultats du RAC 2018, les responsables sénégalais ont affirmé que le secteur de la pêche et l’aquaculture, est également « dans une bonne tendance » même si, des efforts devront être faits dans la préservation des ressources. Dans le même sens, des réalisations importantes ont été faites en vue de répondre à la demande des ménages et des entreprises au niveau du secteur énergétique.
Toutefois, M. Mangara a souligné que, pour œuvrer à maintenir davantage ce dynamisme, « les fondamentaux de l’économie devront être solides afin d’atteindre les objectifs d’émergence ».