En Afrique du Sud, les projets gouvernementaux visant à réduire les émissions de CO2 et diversifier les investissements dans les énergies renouvelables viennent de recevoir un soutien important.
À la veille du sommet des pays du BRICS, l’Afrique du Sud, qui a accueillit la rencontre à partir du mercredi 25 juillet à Johannesburg, vient de se voir accorder un prêt de 300 millions de la Banque de développement des pays membres. Un financement attendu par le pays qui tente de diversifier son bouquet énergétique afin de réduire sa dépendance vis-à-vis des centrales électriques au charbon très polluantes et d’investir dans les énergies renouvelables.
Le prêt de 300 millions de dollars de la Banque de développement des BRICS accordé à l’Afrique du Sud est ainsi destiné à des projets qui réduisent les émissions de dioxyde de carbone et améliorent l’efficacité énergétique. Il sera acheminé via la Banque de développement de l’Afrique australe.
Un autre prêt de 300 millions de dollars accordé à la Chine porte sur une nouvelle ligne de métro dans la ville de Luoyang. La Russie a aussi déclaré ce mois-ci qu’elle était en pourparlers avec la Banque de développement pour emprunter plus d’un milliard de dollars pour des projets d’infrastructure.
Depuis 2011, les pays du BRICS qui représentent près de la moitié de la population mondiale et plus de 20% du produit intérieur brut (PIB) mondial se réunissent pour un sommet annuel. Le groupe qui comptait alors quatre pays a été rejoint en 2011 par l’Afrique du Sud et comprend désormais le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.