La représentante de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Suze Percy Filippini, a remis récemment le document actualisé au ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, en présence du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo, indique un communiqué de presse.
Dans un communiqué l’institution onusienne a indiqué que le Plan permet au Congo de disposer d’un cadre institutionnel pour la mise en cohérence des programmes de recherche agricole exécutés par tous les acteurs sous le Système national de la recherche agricole (SNRA).
« La recherche agricole doit jouer un rôle important pour rendre le secteur agricole moderne, compétitif à travers la mise en œuvre des composantes de recherche dont l’amélioration de l’accès des productrices et producteurs et de leurs organisations à l’information, aux innovations et de bonnes pratiques de production en nombre suffisant pour couvrir les besoins du développement agricole, des infrastructures appropriées et des équipements scientifiques informatiques adéquats », a-t-on indiqué dans le communiqué de la FAO.
La même source a ajouté que le nouveau plan permettra également aux autorités congolaises, d’améliorer la performance du secteur agricole, de mettre en œuvre les programmes mais aussi de fournir au SNRA de ressources humaines de haut niveau correspondant aux standards internationaux en matière des profils de poste.
Ainsi, le plan contribuera à renforcer la gouvernance et la performance organisationnelle du SNRA afin qu’il serve de cadre de mobilisation de divers acteurs, qu’il mette en œuvre la politique nationale de recherche en vue de contribuer efficacement à l’amélioration durable de la productivité et du niveau de vie de la population.
Selon la FAO, l’objectif du nouveau Plan est d’améliorer la productivité agricole, agro-sylvo-pastorales, halieutiques et le niveau de vie de la population congolaise.
Présenté comme un processus à long terme dont l’aboutissement est fixé à l’horizon 2030, il s’articule autour de cinq axes d’intervention comportant trente-cinq thématiques. Vingt-cinq d’entre eux portent sur le développement des technologies et d’innovations et la socio-économie des filières tandis que les dix autres portent sur les aspects institutionnels.
Quant aux actions prioritaires prévues, elles sont contenues dans trois plans d’actions successifs de quatre ans chacun avec des évaluations pour permettre la prise en compte des besoins nouveaux en innovation et technologie.
Le premier plan d’actions prioritaires va de 2018 à 2022 et portera sur la création des équipes de recherche, les choix thématiques, la mise en place d’un manuel des procédures de gestion administrative, financière et comptable, un manuel de gestion de programme, mais également l’adoption des règles devant régir la désignation des responsables des programmes thématiques.