Washington a mis à exécution ses menaces de sanction à l’égard des personnalités les plus éminentes du régime de Joseph Kabila.
Première victime : le général Célestin Kanyama, chef de la police de Kinshasa, dont les avoirs viennent d’être gelés. Le motif : « violences contre les civils ».
A l’évidence il s’agit d’un coup de semonce pour mettre en garde les proches du président Kabila : ce sera au portefeuille qu’ils seront frappés s’ils continuent de faire du dilatoire pour ne pas organiser l’élection présidentielle et s’ils persistent dans les actes de répression contre les populations.