Le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian commence sa mini-tournée africaine par la capitale congolaise, Brazzaville. Avant de se rendre à N’Djamena au Tchad et Addis-Abeba en Éthiopie.
Le séquençage diplomatique du déplacement du patron de la diplomatie française n’est pas le fruit du hasard. L’invitation adressée au président Sassou Nguesso à participer au récent sommet sur la crise libyenne en France avait déjà confirmé des retrouvailles au sommet entre Paris et Brazzaville. Le Drian vient renforcer la dynamique enclenchée marquée du sceau du réalisme politique.
Sur la crise libyenne, Sassou Nguesso est incontournable en tant que président du comité de haut niveau de l’union africaine(UA). Il a déjà posé des actes remarquables pour réconcilier les différentes acteurs de la scène politique libyenne. Son action doit être saluée et magnifiée.
Il y a aussi le dossier centrafricain où son influence est reconnue de tous. En vérité, il est le leader politique d’envergure de l’Afrique centrale et tout le monde a besoin de son savoir-faire dans la région. La France, y compris !
Macron qui est un homme ouvert et pragmatique a décidé de travailler, en toute confiance, avec Nguesso. L’efficacité prend le chemin du réalisme, non celui de l’idéologie ankylosée.
En ce qui concerne la situation politique interne du Congo, il faut aussi faire confiance au président Denis Sassou Nguesso dont l’expérience exceptionnelle de gestion des affaires autorise tous les espoirs quant à l’organisation, en temps voulu, d’un dialogue inclusif concluant.