Les opposants togolais ont battu le macadam samedi 4 juin pour exiger la mise en oeuvre de réformes politiques pour que la démocratie soit réellement effective dans le pays.
C’est sous la bannière de « CAP 2015 » qu’ils ont sillonné les rues de la capitale Lomé pour demander que l’Accord politique global signé en 2006 soit appliqué.
Cette application implique notamment la limitation du mandat présidentiel, un scrutin à deux tours pour l’élection présidentielle et les législatives, ou encore l’organisation d’élections locales. Autant de demandes prises en compte dans l’accord de 2006 qu’il est donc urgent de traduire dans les faits.
Si le médiateur de l’époque Blaise Compaoré n’est plus aux affaires, il reste les présidents ivoirien et ghanéen. Ces derniers ont été explicitement sollicités par les manifestants.
