Le président sénégalais a répondu favorablement à la demande d’augmentation des bourses formulée par les étudiants au cours de l’audience qu’il leur avait accordée. Cette décision lucide est à saluer car la demande des étudiants était raisonnable : une augmentation de 2000 FCFA pour les demies bourses qui passent donc de 18000 FCFA à 20000 FCFA. Et de manière logique les bourses entières atteignent 40 000 FCFA(passant de 36 000 à 40000FCFA).
C’est tout de même un effort budgétaire conséquent pour l’État si on y ajoute la hausse des indemnités des enseignants qui passent de 60 000 FCFA à 100 000 FCFA(cette somme sera atteinte de manière graduelle en janvier 2020, si on peut dire). On le voit Macky Sall prouve, par les actes qu’il considère le secteur éducatif comme une surpriorité. Il a raison.
Il s’inscrit du reste dans le sillage de ses devanciers. Ce qui a permis au Sénégal d’avoir formé beaucoup de cadres qui se sont imposés sur le plan national et international, dans tous les continents. L’école sénégalaise est une référence et doit le demeurer.
C’est pour quoi les élèves et étudiants ainsi que les enseignants doivent être mis dans les meilleures conditions possibles. Toutefois la lucidité doit toujours prévaloir car l’État a des moyens limités et de multiples obligations. La santé est aussi un secteur prioritaire tout comme l’agriculture, la pêche et l’élevage. Sans oublier la défense et la sécurité.
Macky Sall est assurément un homme d’État conscient et conséquent. Il sait donc prendre les bonnes décisions au moment opportun.
C’est ce qui désarçonne ses opposants toujours en retard dans l’appréciation des évènements. Leur aveuglement s’explique certes par un manque de perspicacité mais aussi par une volonté de nuire absurde. Les opposants courent derrière les déclarations du président Sall, si on peut dire et sont dépassés par ses anticipations. Avec les enseignants comme avec les étudiants, il a agi avec promptitude et une efficacité redoutable.
Avec la loi sur les parrainages, il a su imposer son autorité et laissé le système démocratique s’appliquer comme il se doit. Souplesse et rigueur permettent à l’autorité de s’exercer pleinement dans le respect de la démocratie républicaine.
La crise estudiantine s’achève donc sur la mise en exergue des vertus du dialogue si cher aux sénégalais.
Les étudiants et, avant eux les enseignants ont aussi fait preuve de responsabilité et de discernement pour ne pas politiser leur mouvement. Ils ont eu raison et ont obtenu des résultats positifs.