L’homme qui dirigeait le Polisario depuis 1976 est mort. L’annonce a été faite par son organisation politique elle-même en précisant que le « décès fait suite à une longue maladie ».
Le leader indépendantiste laisse un bilan mitigé car son intransigeance n’a pas véritablement permis à ses compatriotes de tirer le meilleur parti possible de la situation socio-politique du Sahara Occidental post–colonial.
Son choix de privilégier son alliance avec l’Algérie au détriment de la realpolitik qui lui aurait dicter de saisir les opportunités des ouvertures diplomatiques marocaines a conduit le Polisario dans une impasse.
La seule solution réaliste est celle proposée par le Maroc avec une décentralisation élargie qui fait place à une autonomie propice à l’intégration économique et politique pour favoriser l’épanouissement de toutes les couches de la population.
Maintenant que Mohamed Abdelaziz s’est effacé, il faut espérer que le nouveau leadership du Polisario se convertisse au réalisme politique et fasse l’analyse concrète de la situation concrète. Mais si l’emprise d’Alger continue alors l’impasse va perdurer pour le Polisario qui est devenu une coquille vide.