Décidément tous les chemins mènent à Abu Dhabi. Le président mauritanien y a trouvé le chef de l’Etat tchadien. Seulement lui est venu en petit comité avec son ministre des finances, son directeur de cabinet et son protocole, soit une délégation de cinq personnes en tout et pour tout.
Le président Aziz s’est déplacé lui aussi pour chercher de l’argent dans le but de faire face aux obligations mensuelles de l’Etat.
Si le dirigeant mauritanien a choisi la discrétion, c’est parce qu’il avait eu une expérience difficile liée à des maladresses commises par des membres de sa délégation de l’époque.
C’est pourquoi, cette fois-ci, il a choisi la sobriété pour plus d’efficacité.