Le Fonds africain de garantie qui soutient les petites et moyennes entreprises du Continent ambitionne de faire passer son capital à un demi-milliard de dollars d’ici à 2021.
Le Fonds africain de garantie (FAG) vise à ramener son capital à 500 millions de dollars d’ici à 2021. L’Afrique est la région qui a la plus forte croissance économique au monde. Mais les petites entreprises du Continent en quête de financements rencontrent d’énormes difficultés, ce qui constitue un obstacle majeur au développement économique du secteur privé en Afrique.
Facilité l’accès au crédit
Le Fonds africain de garantie cherche à combler ce déficit en fournissant des garanties en monnaie locale sur les prêts bancaires aux entreprises pour faciliter leur accès au crédit.
« Nous avons besoin d’un secteur des PME dynamique pour jouer le rôle de moteur de croissance économique », a déclaré Adidja Zanouvi, directeur général du Fonds pour l’Afrique de l’Ouest, le 8 mai à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Constituée à l’île Maurice, la société possède actuellement un capital évalué à environ 100 millions de dollars. Pour renforcer ces fonds, l’organisme de la Banque africaine de développement a indiqué qu’il compte sur ses actionnaires, notamment l’Agence française de développement, la DANIDA du Danemark, l’AECID d’Espagne et le Fonds nordique de développement.
Le FAG, a pour rôle de fournir des garanties bancaires aux institutions financières afin de stimuler le financement des PME et de libérer leur potentiel, mais aussi de favoriser une croissance pour tous dans la région.
Au service des PME africaines
Le FAG est le résultat d’un partenariat public-privé, avec d’autres bailleurs, institutions financières de développement et investisseurs privés qui ont fourni à leur tour un capital supplémentaire et ainsi augmenté les capacités financières du Fonds.
Il cible principalement les PME qui sont les meilleurs outils pour parvenir à une croissance pour tous en Afrique. Celles-ci contribuent significativement à la génération de revenus et à la création d’emplois.
Pourtant, l’accès au financement est signalé régulièrement comme l’un des obstacles majeurs au développement et à la croissance de la petite et moyenne entreprise.
Selon la BAD, seulement 20% des PME africaines ont obtenu une ligne de crédit d’une institution financière. Lancé en 2010, ce fonds à dimension continentale offre des garanties partielles pour les institutions financières dans les pays africains afin de les inciter à augmenter la dette et des investissements en fonds propres dans les PME.
Aussi, il aide au développement des capacités, puisqu’il affectera une partie de son budget au renforcement de ses dernières, avec les institutions financières partenaires couvrant la majeure partie des coûts.