Au deuxième jour de la visite d’Emmanuel Macron à Washington, le président français et son homologue américain ont enfin abordé les sujets qui fâchent : l’Iran et la Syrie. Ils ont notamment appelé à un nouvel accord sur le nucléaire iranien.
À l’issue de la deuxième journée de la visite d’État d’Emmanuel Macron à Washington, le président français et son homologue américain ont donné, mardi 24 avril, une conférence de presse commune. Les deux chefs d’État ont abordé à cette occasion des dossiers qui les divisent, notamment l’Iran.
« Nous n’avons pas les mêmes positions de départ sur ce point et nous avons eu une discussion très approfondie au sujet de l’accord signé en 2015, visant à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire », a déclaré Emmanuel Macron.
Un nouvel accord sur le nucléaire iranien
Les deux présidents ont ainsi appelé à un nouvel accord pour contenir les ambitions de Téhéran, peu après que Donald Trump ait qualifié le texte actuel sur le nucléaire de désastre. Et de réclamer un nouvel accord avec des fondations solides.
Menaçant de passer à l’acte, quinze mois après son arrivée au pouvoir, Donald Trump a donné aux signataires européens (France, Royaume-Uni et Allemagne) du texte jusqu’au 12 mai pour le durcir. « Nous verrons ce qui se passera après le 12 », a déclaré le dirigeant américain.
Construire une solution politique durable en Syrie
Concernant le dossier syrien, les deux pays ont annoncé qu’ils continueraient à travailler ensemble après les récentes frappes militaires conjointes.
« Nous allons aussi œuvrer avec nos partenaires sur ce sujet, à construire une solution politique durable inclusive sur ce sujet », a déclaré Emmanuel Macron.
« Nous voulons réduire à néant le groupe État islamique. Nous allons devoir construire la paix et nous assurer que les Syriens puissent vivre dans la paix. C’est le travail diplomatique que nous avons entamé mais que nous devons terminer », a ajouté le président français.
Donald Trump a toutefois confirmé vouloir ramener ses soldats à la maison.
Le chef d’État américain s’est également félicité d’avoir totalement anéanti l’organisation État islamique sur le territoire irako-syrien.