Déboussolée, une partie de l’opposition sénégalaise s’est réunie, après une rencontre tenue hier chez Pape Diop de « Bokk Guiss-guiss », pour mettre au point une stratégie du pire pour aujourd’hui, jour du vote de la loi sur le parrainage électoral.
L’objectif ciblé est de « provoquer au maximum » les forces de l’ordre pour les pousser à des dérives extrêmes.
Cela permettrait de masquer l’échec du rassemblement populaire-car ils savent ces opposants que le rush n’aura pas lieu- et de susciter un tollé si jamais il y avait des blessés ou pire.
AC tient cette information de source sûre. Cette stratégie du pire avait été déjà élaborée lors des législatives et avait capoté parce que les forces de l’ordre avait veillé au grain avec professionnalisme.
Elles ont donc prouvé qu’elles pouvaient être à la fois efficaces et mesurées.
L’arrêté Ousmane Ngom qui interdit toute manifestation au centre-ville pour des raisons de sécurité évidentes est une trouvaille de ces mêmes opposants lorsqu’ils étaient au pouvoir.
Ils vont donc accepter de s’y soumettre car s’il était pertinent hier ; il l’est aussi aujourd’hui. La stratégie du pire ne servira les intérêts de personne.
Une crise politique ne se décrète pas Les complots d’opposants haineux ne peuvent empêcher la démocratie républicaine de s’exercer pleinement dans le respect scrupuleux des droits de tous les citoyens. Et de permettre à la majorité de faire prévaloir ses choix entérinés par la vox populi.