Les députés sénégalais sont convoqués pour examiner le projet de loi sur les parrainages ce jeudi. Le ministre de la justice Ismaila Madior Fall va défendre le texte qui sera très certainement approuvé par la majorité écrasante de la coalition présidentielle BBY (Benno Bokk Yakaar) forte de 127 députés sur un total de 165.
Les opposants à ce texte continuent de se répandre dans les médias et d’appeler à une mobilisation pour empêcher la marche inéluctable de la démocratie qui impose le choix majoritaire.
En vérité les opposants font de la surenchère de manière absurde car ils avaient, presque tous préconisé la généralisation des parrainages à tous les candidats pour éviter les candidatures fantaisistes qui polluent les scrutins.
Et surtout coûtent très cher aux contribuables en frais d’impression d’affiches et de bulletins de vote, de couverture médiatique, de mobilisation de ressources humaines pour la sécurité des candidats etc.
Tout le monde est d’accord sur ces arguments solides ; mais les opposants qui savent qu’ils n’ont aucune chance de bousculer le président Macky Sall dans des élections transparentes s’accrochent à n’importe quoi pour exister politiquement.
Quitte à multiplier les tempêtes dans un verre d’eau. En pure perte !
Mais il y a aussi une volonté perverse de jouer la montre pour empêcher une organisation efficace du scrutin pour, ensuite, jeter l’anathème sur le pouvoir. Cette manœuvre pernicieuse ne passera pas et le vote de la loi sur les parrainages ce jeudi y mettra fin.
Les leaders de BBY ont conscience de leur responsabilité et vont l’assumer avec courage et détermination. Le préfet de Dakar a interdit la manifestation projetée par l’opposition qui est donc face à ses propres responsabilités.
La démocratie se joue dans les urnes. Le verdict du 30 juillet 2017 est éloquent. Ceux qui fantasmaient sur une « cohabitation » ont déchanté. Aujourd’hui les vainqueurs, investis de la confiance populaire, ont la possibilité légale et légitime de voter les lois. Ils agiront donc avec sérénité et diligence.