Pour la première fois, Trump a répondu à une question concernant le paiement de 130 000 dollars fait par son avocat personnel, Michael Cohen à l’actrice de films pornographiques, Stormy Daniels. Une réponse brève : NON !
C’était à bord du « AIR FORCE ONE », l’avion du président des États-Unis d’Amérique. Les journalistes ont continué à poser des questions mais Trump a botté en touche en leur demandant d’interroger Michael Cohen.
L’homme qui tweete plus vite que son ombre et qui était resté étrangement silencieux sur cette affaire fait, curieusement, preuve de retenue.
L’enjeu politique est de taille car sa base ultraconservatrice qui lui a tout pardonné jusqu’ici pourrait, cette fois, se détourner de lui. Ce qui serait le début de la fin de l’aventure présidentielle de Trump.
Même si rien n’est encore définitivement perdu pour le président américain ; cela commence à sentir le roussi : comment admettre que l’avocat personnel de Trump puisse payer 130 000 dollars à une actrice de porno, à la suite d’un accord pour l’empêcher de révéler son « affaire » avec Trump, sans que le principal concerné ne soit au courant ?
Le même avocat avait menacé publiquement l’actrice de lui faire payer très cher ses « sorties médiatiques ».
La femme qui, assurément n’a pas froid aux yeux a contre-attaqué en portant plainte contre Cohen et Trump pour être libérée de son engagement scellé par un accord contraignant. Elle légitime sa démarche par le fait que l’accord n’a pas été signé par Trump lui-même.
Pour le moment le feuilleton se poursuit et, visiblement met mal à l’aise Trump qui fuit le débat. Une première pour un homme qui passe son temps à tweeter et attaquer presque tout le monde.
Pourquoi donc se retient-il ? Sa première réponse est un piège qu’il vient de se tendre lui-même. Car il sait très bien que les journalistes qui ne l’aiment pas beaucoup ne vont pas se contenter d’un non comme réponse. En version originale anglaise : « They don’t take no for an answer ».