Le président de l’Assemblée nationale du Sénégal a fait l’éloge du dialogue et a magnifié le « rendez-vous du donner et du recevoir » que constituent les séances pendant lesquelles le gouvernement vient répondre aux questions des députés.
Il s’agit de rencontres imposées par la Constitution et qui mettent en lumière le rôle du parlement où siègent des élus du peuple qui contrôlent l’action du gouvernement et évaluent les politiques publiques.
Comme l’a rappelé le ministre des finances, à chaque fois que le gouvernement souhaite emprunter, il demande l’autorisation de l’Assemblée nationale. Hier il a ainsi précisé que l’emprunt de 1 milliard d’euros et 1 milliard de dollars souscrit sur le marché pour une échéance de 30 ans, à un taux préférentiel, prouve que la signature du Sénégal, sous le leadership du président Macky Sall, est respectée parce que crédible.
Les performances de l’économie qui atteint un taux de croissance record de 7,2% permettent de comprendre pourquoi le Sénégal est à l’aise avec les investisseurs internationaux.
À cet éclairage du ministre Amadou Ba, il faut ajouter celui des ministres du commerce Alioune Sarr et Mme Maimouna Ndoye Seck, en charge des transports aériens qui a révélé que AIR Sénégal va démarrer pour les vols intérieurs et régionaux dès le mois d’avril avec deux appareils ATR qui ont déjà cumulé 20 vols de certification. Dès 2019, des vols internationaux seront réalisés avec des Airbus A 300, nouvelle génération déjà acquis.
Les opposants qui ont décidé de boycotté la séance ont raté une grande occasion pour faire vivre le débat démocratique.
La question du temps de parole qu’ils ont soulevée est un prétexte car le code de conduite qui l’impose a été négocié et appliqué depuis la XIème législature. Pourquoi ne l’avaient-ils pas changé lorsqu’ils étaient au pouvoir ?
La vérité est que leur absence n’a été ressentie par personne. Les débats ont été de haute facture et les députés ont été à la hauteur pour poser les questions que se posent les populations. Il n’y a eu aucune complaisance et le temps de parole a été strictement respecté.
Le président Moustapha Niasse est un homme de rigueur et d’engagement. Il est toujours « armé » du Règlement intérieur dont il connaît par cœur les dispositions et les appliquent quelles que soient les circonstances.