Comme Mahamadou Issoufou au Niger et Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville, Ismaïl Omar Guelleh s’est imposé pour un nouveau mandat à la tête de Djibouti, le quatrième depuis dix-sept ans.

Ismaïl Omar Guelleh avait pourtant annoncé qu’il allait céder la place après son troisième mandat. Mais il n’a pas respecté sa parole, comme beaucoup d’autres chefs d’Etat africains pour qui la vie après le pouvoir est inenvisageable.

Ismaïl Omar Guelleh s’est donc octroyé le score peu crédible de plus de 86 %, relèguant ses quatre concurrents à des scores de 2,8 % pour celui classé deuxième, Mohamed Moussa Ali, dit Tourtour, et les deux autres à un peu plus de 1 % chacun.

Il est vrai que des candidats potentiels plus représentatifs avaient appelé au boycott pour ne pas cautionner une mascarade électorale.

Le faible taux de participation constaté par les observateurs internationaux devrait leur donner un peu d’espoir pour l’avenir.

 

 

Image : Ismaïl Omar Guelleh rempile pour un quatrième mandat à la présidentielle de Djibouti, en s’octroyant 86 % des voix.