La présidente de la Commission de l’Union Africaine (UA) Mme Nkosazana Dlamini-Zuma n’est pas candidate à sa propre succession.
Elle n’a pas déposé de candidature à la date du 31 mars 2016 comme l’exigent les statuts de l’UA qu’elle dirige.
Ainsi la première femme à être portée à la tête de l’organisation panafricaine s’arrête-t-elle à un seul et unique mandat.
Cette décision est liée à des considérations politiques nationales sud-africaines. En effet Mme Dlamini-Zuma est une personnalité de premier rang au sein de l’ANC, le parti au pouvoir en Afrique du Sud, et pourrait se lancer à la conquête de la présidence du pays à la fin du deuxième et dernier mandat de Jacob Zuma, son ex-mari.
Ce sera donc à la mi-avril que les noms des candidats officiels à la succession de Mme Dlamini-Zuma seront révélés.
Deux ministres des Affaires Etrangères, l’Algérien Ramtane Lamamra et la Botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi sont d’ores et déjà annoncés dans les médias.
