Le mardi 8 juillet 2025, le Président Macky Sall, ancien chef de l’État sénégalais et actuel président du conseil d’administration du Global Center on Adaptation (GCA), s’est rendu à Nairobi pour inaugurer la cérémonie de lancement des travaux du nouveau siège du GCA en Afrique. Cette implantation, pionnière dans l’histoire des organisations internationales, consacre un modèle à double siège reliant Nairobi et Rotterdam, incarnant un partenariat véritablement égalitaire entre le Nord et le Sud.
Dès son arrivée, Macky Sall a été chaleureusement accueilli par le président William Ruto du Kenya, le secrétaire général de l’ONU Ban Kimoon et le directeur général du GCA, Patrick Verkooijen. Dans un discours empreint de gravité, le président Sall a salué avec émotion ce tournant décisif. « L’adaptation n’est pas un don au Sud, mais une entreprise partagée », atil affirmé avec conviction, soulignant ainsi la nécessité d’une co-conception des solutions pour faire face à l’urgence climatique.
Ce nouveau siège africain est implanté à l’ombre de la rivière Kabete, au sein du Kenya School of Government. Dessiné par Powerhouse Company, le bâtiment adopte des techniques innovantes – structure en bois modulaire, ventilation naturelle, murs végétalisés, eau de pluie récoltée via un toit en V et panneaux solaires générateurs d’énergie positive – pour incarner l’engagement du GCA envers l’efficience écologique. Ce choix architectural souligne l’audace du projet : un siège-nature, enraciné en terre africaine, qui se veut exemplaire.
Le président Sall a mis en lumière le rôle central du nouveau siège comme catalyseur d’innovation, de formation et de financement climatique, notamment via le programme pionnier Africa Adaptation Acceleration Program (AAAP). L’AAAP vise à injecter 25 milliards de dollars dans des infrastructures résilientes, de l’agriculture à l’eau, en passant par les villes, et a déjà influencé 17 milliards de dollars d’investissements. Le président Sall a rappelé que l’Afrique, malgré sa vulnérabilité extrême, dispose d’un potentiel immense pour diriger ce combat mondial.
À Nairobi, cette reconnaissance internationale se traduit par une influence concrète : Macky Sall est désormais au cœur du GCA, où il contribue directement à orienter les stratégies d’adaptation mondiales. Son intervention a été précédée et renforcée par les allocutions de William Ruto, qui décrivait le projet comme « visionnaire », de Ban Kimoon, pour qui ce double siège incarne une justice climatique incontournable, et de Patrick Verkooijen, qui a souligné le volet inclusif du modèle Nairobi–Rotterdam.
Par ailleurs, on ne peut que déplorer la posture adoptée par les nouvelles autorités sénégalaises : elles passent à côté de l’expérience et du prestige international que Macky Sall représente. Il est aujourd’hui « consulté et apprécié dans le monde entier » ; c’est une réalité manifeste qui souligne à quel point il est regrettable que son propre pays fasse l’impasse sur ses compétences reconnues en matière de gouvernance multilatérale.
S’ouvre désormais une nouvelle ère pour le GCA : d’ici à mi2027, ce siège africain deviendra un carrefour mondial de la résilience, réunissant décideurs, banques multilatérales, entrepreneurs et chercheurs africains et internationaux. Le président Macky Sall, expert mondialement respecté, y jouera un rôle moteur.
En quittant Nairobi, sa stature rehaussée contraste avec l’ombre qu’on tente de lui imposer au Sénégal: ici, il symbolise le savoir-faire africain et l’urgence d’un leadership partagé, essentiel pour relever les défis climatiques de notre époque.