Le 2 novembre 2022, à Pretoria, en Afrique du Sud, le gouvernement éthiopien et le Front populaire de libération du Tigré ont signé l’accord de cessation des hostilités (COHA). Cet accord met fin à une guerre dévastatrice de deux ans nous apprend le bureau presse du département d’Etat.

Selon la même source, les États-Unis ont collaboré avec l’Union africaine, l’Autorité intergouvernementale « pour le développement et les Nations unies pour jeter les bases de la paix ».

Ainsi, à l’occasion du deuxième anniversaire de la signature de l’accord, « les USA réfléchissent à l’énorme bilan humain de la guerre, nous nous souvenons des victimes et nous rendons hommage aux citoyens éthiopiens qui œuvrent à la construction d’un avenir plus pacifique ».

Les États-Unis se félicitent « des progrès importants réalisés dans la mise en œuvre du COHA. Plus important encore, les armes du Tigré restent silencieuses. Les personnes déplacées sont rentrées chez elles et les services de base ont été rétablis » dit le communiqué de presse.

Il ajoute que «  le début de la campagne de désarmement, de démobilisation et de réintégration, prévu pour ce mois-ci, est une étape cruciale pour la consolidation de la paix. Nous nous félicitons également de la publication en avril 2024 de la politique de justice transitionnelle de l’Éthiopie et de l’achèvement de la feuille de route pour la mise en œuvre de la justice transitionnelle, qui constituent des éléments importants pour parvenir à la responsabilisation et à la réconciliation ».

 

En plus, les USA précisent qu’il  reste cependant beaucoup à faire pour tenir les engagements et les promesses de la COHA ».

Ils appellent le gouvernement éthiopien « à accélérer les actions visant à faciliter le retour volontaire de toutes les personnes déplacées par le conflit, à organiser le retrait total des forces de défense nationale non éthiopiennes du Tigré, et à faire preuve d’un engagement continu en faveur d’une justice transitionnelle centrée sur les victimes et d’un dialogue national crédible et inclusif ».

L’administration américaine ajoute que «Ces mesures sont nécessaires pour que les signatures de la COHA aboutissent à une paix durable ».

Pour terminer, les États-Unis appellent toutes les parties « à mettre fin à la violence dans d’autres régions du pays, en particulier dans les régions d’Amhara et d’Oromia, et à résoudre les différends à la table des négociations ».