Le panafricaniste Kémi SEBA, arrêté et entendu par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) française pour « intelligence avec une puissance étrangère », a été relâché hier, mercredi 16 octobre 2024, juste après la fin de sa garde à vue prolongée.
Votre portail « Afrique Confidentielle », qui a été le premier à livrer l’information, vous rapporte à nouveau quelques détails de ce dossier dont il détient l’exclusivité.
Devant les enquêteurs de la DGSI, Kémi SEBA a été très serein. D’abord, il n’a pas nié ses relations avec un pays comme la Russie. Très à l’aise dans ses réponses, l’activiste a assumé ses relations avec l’ancien patron de Wagner, Evguéni Prigojine, mort le 23 août 2023 dans un accident d’avion. Mieux encore, face aux enquêteurs, le panafricaniste a reconnu avoir reçu de l’aide des autorités russes, qu’il considère comme des alliés et des amis. Dans le cadre de ses activités, il a reconnu avoir bénéficié de l’aide de Moscou. Toutefois, il n’a pas manqué de rappeler les problèmes qu’il avait eus vers 1999 avec le gouvernement russe, en raison de ses prises de position. En dénonçant farouchement l’influence et la politique françaises en Afrique, Kémi SEBA a déclaré n’être préoccupé que par la défense de l’Afrique et les intérêts africains à travers le monde. Le panafricaniste a aussi rejeté tout lien direct ou indirect avec le groupe Wagner, même s’il est soutenu par Moscou dans son combat.
Rappelons qu’au lendemain de son arrestation, les enquêteurs ont procédé à la perquisition de son appartement, situé dans un hôtel du 15e arrondissement.
Relâché le 16 octobre 2024 vers 21h, il s’est directement rendu chez sa mère au Plessis-Robinson.
Pour rappel, Kémi SEBA a été interpellé à sa sortie d’un restaurant, où il venait de terminer une délicieuse pizza orientale.