Le 09 Octobre 2024, le Ministre de l’administration territoriale a publié un communiqué pour interdire tout débat autour de la santé du Président de la République Paul BIYA. À travers une correspondance adressée aux gouverneurs, il a demandé une surveillance des débats dans les réseaux sociaux et dans les radios privées pour mettre fin aux rumeurs sur la santé du président BIYA. Ce communiqué est motivé par les rumeurs qui annoncent la mort du Chef de l’Etat. Même si cette mort n’a pas été confirmée, il faut reconnaître l’existence de ce malaise au sommet de l’État. Que cache-t-on ? Que s’est il passé ?

Malaise du Président BIYA en Chine

Tout est parti d’une situation alarmante en Chine. Le président Paul Biya a fait un malaise lors de son dernier séjour en Chine, pour les besoins du Forum économique Chine Afrique. Suite à ce malaise, il a été transporté en urgence à l’hôpital militaire parisien La Pitié Salpetrière. Selon les sources d’Afrique Confidentielle, le gouvernement camerounais a étouffé la vérité en annonçant que le Président BIYA était transféré à Genève. Il était plutôt à Paris. Informé de la situation inquiétante du président BIYA, le Président Macron avait pris toutes les dispositions pour suivre à temps réel, l’évolution de la situation sanitaire du président camerounais.

La facture de 900.000 dollars tournée aux USA

Cette maladie du président BIYA l’avait empêché à participer à l’assemblée générale des Nations unies. Comme d’habitude, les autorités camerounaises avaient pris toutes les dispositions pour l’accueil, l’hébergement et autres besoins de la délégation présidentielle.

D’ailleurs, la délégation officielle de Cameroun devait se rendre aux USA du 22 au 30 septembre 2024. Il avait déjà dégagé 900.000 dollars pour les besoins de ce séjour présidentiel avorté. Le Président et sa délégation devait loger a l’hôtel Sofitel de New-York. L’on se pose maintenant des questions autour du sort de ces 900.000 dollars dégagés pour accueillir le président BIYA finalement absent de cette rencontre internationale. Où sont passés ces 900.000 dollars alors?

Guerre entre la première Dame du Cameroun et BIYA fils 

Le Cameroun traverse une situation politique très délicate. Tout peut arriver dans ce pays de l’Afrique centrale. Les oligarques camerounais autour du président BIYA et les faucons du Palais se préparent à une bataille féroce pour le contrôle du pouvoir. Tous sont déjà dans l’après-midi BIYA.

D’ailleurs pour la gestion de l’Etat, le Président BIYA avait délégué sa signature au Secrétaire Général de la Présidence de la République M. Ferdinand Ngoh Ngoh. Ce dernier bénéficie du soutien de la première Dame Mme Chantal BIYA. Face à ce camp soutenu par l’épouse du Président BIYA, on voit le Directeur de Cabinet Civile du président nommé M. Samuel Mvondo Ayolo. Ce dernier est très proche de Franck Biya, fils de Paul Biya.

Aujourd’hui, nous avons remarqué une guerre de positionnement pour l’après BIYA, entre le Directeur de Cabinet Civil soutenu par BIYA fils et le Secrétaire général du Président de la République soutenu par la première dame Chantal BIYA.

L’armée camerounaise veille

Pour le moment, le conseil constitutionnel n’a pas encore constaté l’incapacité du président Paul BIYA. Les deux camps qui s’affrontent au sommet de l’État pour le contrôle du pouvoir, semblent oublier le rôle de l’armée.

Et pourtant, face aux groupes de Chantal BIYA et de Franck BIYA, l’armée s’organise.

Selon nos informations, un troisième groupe est incarné par des officiers de l’armée camerounais qui pourraient prendre le pouvoir des mains des politiques en cas de décès du président de la République.

Car l’Afrique centrale et de l’ouest sont secouées par des crises politiques marquées par l’arrivée au pouvoir des militaires comme dans l’AES sans oublier la situation au Tchad, au Gabon où les pouvoirs militaires se renforcent.

Dans tous les cas, une instabilité politique au Cameroun renforcerait les forces des groupes terroristes en embuscade au Nigeria et au Tchad voisins.

Les troupes d’African corps ex Wagner stationnées en Centre-Afrique (Sud est du Cameroun) surveillent l’évolution de la situation politique à Yaoundé où elles comptent étendre l’influence russe.