Le mur du mensonge s’est écroulé sur la tête d’Ousmane Sonko qui ,ne sachant plus comment éviter une condamnation inéluctable, s’accroche à des actes de manipulation grossière pour retarder l’action de la justice, aussi longtemps que possible.

Ce jour, il s’est adonné à une lamentable prestation d’acteur de série Z : refus de suivre le chemin indiqué par les forces de l’ordre pour aller au tribunal, obligeant ainsi ces dernières à l’embarquer, manu militari.

Une fois au tribunal, il essaie de semer des invectives, avant d’être remis à sa place par le juge.

Conscient que son cinéma ne passait pas, il bascula au théâtre avec le « malade imaginaire ».

L’homme qui était d’attaque et invectivait les uns et les autres, invoquant le fait que les forces de l’ordre l’ont « extirpé avec force de son véhicule et qu’il a respiré les gaz lacrymogènes »,demanda d’avoir des soins de la part de son médecin.

Comme par hasard ,son avocat qui l’accompagnait se trouva « contaminé et demanda d’être évacué à l’hôpital ».

Ainsi, malgré les protestations véhémentes de la partie civile et du Parquet, le juge décréta un nouveau « renvoi pour le 30 mars,en audience spéciale ».

Fin donc d’un épisode dont Sonko ne sort pas grandi ,car son « petit jeu » révèle bien qu’il est dans une impasse : sans preuves, sans rapport ni de l’IGE, ni de l’IGF.

Le mensonge ne prospère pas toujours et dans ce cas d’espèce, c’est un piège mortel .

Il se rend aussi compte que ses appels à l’insurrection ne rencontrent aucun écho dans l’opinion ,car les populations ont vaqué tranquillement à leurs occupations à Dakar.

Même si ses vandales ,en nombre très limité, ont essayé de faire illusion ,avec des pneus brûlés, par ici, des jets de pierre ,par là, pour briser des vitres .

Des actes de vandalisme qui prouvent que l’homme est bien seul et que l’immense majorité des sénégalais lui a tourné le dos.

Où sont les foules qu’il attendait ?

Où est la déferlante prophétisée ?

Qui s’est opposé à son évacuation vers le palais de justice ?

PERSONNE !

Le 30 mars ,il sera encore face à la justice et à l’homme qu’il a accusé, il devra sortir ses preuves et comme il ne les a pas, il va se retrouver nu comme un ver de terre.

Le monde entier saura qu’il est un menteur et un affabulateur, indigne de prétendre à des fonctions étatiques dans quelque pays que ce soit.

Il faut dénoncer les manipulations dont une certaine presse irresponsable et complice ,est coupable, qui induit les populations en erreur.

Pour faire croire que « le pays brûle ».

Faux !

Deux ou trois pneus en feu ,ne font pas une insurrection.

 

Si les populations étaient avec Sonko, elles sortiraient, massivement, pour braver les forces de l’ordre.

Elles ne l’ont pas fait car elles attendent que la justice fasse son travail et que la vérité jaillisse du débat contradictoire.

Les choses sont simples : ou Sonko a un rapport authentique qui épingle Niang, ou il n’en a pas.

Le dilatoire qui caractérise son comportement, indique clairement qu’il n’a pas les preuves qu’il avait annoncé URBI ET ORBI.

Le verdict sera aussi une preuve supplémentaire de l’irresponsabilité de Sonko qui est, en fait, un homme malade qui parle de tout et de rien, sans se soucier de dire la vérité ou son contraire.

Cette fois ci, cela va lui coûter très cher et aucune pirouette d’acteur sans talent, ne lui permettra de se tirer d’affaire.