Quatre terroristes, détenus à la prison centrale de Nouakchott se sont fait la belle dimanche, en abattant 2 policiers.
Une chasse à l’homme est en cours.
Cet épisode sanglant d’une évasion terroriste -djihadiste, bascule la Mauritanie dans le camp des pays ouest-africains, ayant subit une attaque terroriste.
Même si, dans ce cas spécifique, la menace n’est pas venue directement de l’extérieur. Encore qu’il s’agisse de prisonniers qui ont réussi à prendre le large (pour le moment), alors qu’ils étaient incarcérés dans une prison, proche du palais présidentiel, dans la capitale du pays.
On peut affirmer que la menace couvait de l’intérieur et que ce réveil brutal doit pousser les mauritaniens à prendre conscience des graves dangers que court leur pays.
Comme l’ensemble des Etats ouest-africains.
Ceux qui ont subi des attaques djihadistes et ceux qui ont réussi à les éviter, jusqu’ici.
La Mauritanie, grand pays par son immense territoire (plus d’un million de kilomètres carrés) et nain démographique avec ses 4 millions d’habitants, avait réussi à se protéger efficacement.
L’évasion sanglante de dimanche est-elle un épiphénomène, ou pire ,le signe d’une offensive terroriste.
A l’évidence cette évasion n’est pas le fruit du hasard. A-t-elle bénéficié de complicités ?
Peut-on imaginer qu’il soit possible de s’évader d’une telle institution pénitentiaire ,proche du palais présidentiel ?
Des enquêtes vont être diligentées, nécessairement, pour situer les responsabilités ?
Quoiqu’il en soit des failles béantes ont permis cette évasion spectaculaire de détenus ,dont un condamné à mort ,qui devaient faire l’objet d’une surveillance renforcée.