L’Assemblée nationale du Sénégal se réunit en séance plénière, dans les heures qui suivent, pour débattre d’une motion de censure déposée par le groupe YEWWI (54 députés sur 165), qui n’a aucune chance d’être votée.
Pour la bonne et simple raison que ceux qui la portent n’ont pas de majorité dans l’Hémicycle et une frange de l’opposition (Groupe Démocratie et Liberté /24 députés sur 165), refuse de la soutenir.
Estimant qu’elle n’a pas été associée à cette démarche qu’elle ne saurait donc appuyer.
Ainsi l’opposition ,soit -disant alliée dans une « inter-coalition »,étale au grand jour, ses divisions irréductibles.
La coalition BBY ,coalition majoritaire (82 députés), n’a donc rien à craindre de ce coup d’épée dans l’eau d’une opposition qui se ridiculise tous les jours ,si elle ne s’engage dans des actes de violence dans l’Hémicycle.
Deux de ses membres (de YEWWI), manqueront aussi au vote, car détenus en garde à vue ,suite aux attaques barbares portées contre une femme député de BBY, qui est en soins dans un établissement de santé.
Dans ce contexte, pourquoi YEWWI s’engage-t-elle dans cette démarche politique vouée à l’échec ?
Pour faire le buzz ,pour détourner l’attention sur l’affaire Adji Sarr/Ousmane Sonko qui plombe le leader de YEWWi, dans son action politique et assombrit son avenir, tout court.
La diversion ,par tous les moyens ,est l’arme du désespoir de ces opposants aux abois qui ont déjà grillé toute leur crédibilité sur la scène nationale.
Leur leader, Sonko s’épanche dans des vidéos et des déclarations de presse ,en refusant systématiquement, de faire des conférences de presse qui donneraient l’opportunité aux journalistes de lui poser des questions.
L’homme ne souffre pas la contradiction et voudrait être considéré comme un démocrate ou, simplement un leader sérieux ?
Seuls des journalistes qui ont abdiqué leur liberté et la déontologie de leur profession ,acceptent de se prêter à ce jeu qui les humilie.