Le président américain, recevant 49 chefs d’Etat africains ,a fait un brillant plaidoyer pour un partenariat gagnant-gagnant entre son pays, le monde et l’Afrique.
Il a affirmé que « quand l’Afrique réussit ,le monde réussit » et que « l’on ne peut pas relever les défis mondiaux actuels sans le leadership africain. »
Ces mots du président américain ne sont pas de la vaine flatterie mais un appel aux pays occidentaux et aux autres pays riches à agir pour donner toute sa place au continent africain qui a un rôle important à jouer pour transformer positivement les relations internationales.
Pour davantage d’équité ,de responsabilité, de solidarité dans le but de renforcer la paix, l’Etat de Droit et la démocratie ,dans l’intérêt bien compris de tous.
Biden ramène l’Afrique au cœur du jeu mondial et tourne le dos à la ligne irréaliste de son prédécesseur Trump, dont « la politique africaine » a été caractérisée par une sorte de « service minimum »,qui s’est révélé très dommageable pour son pays.
C’est ainsi que Biden essaie de faire du rattrapage ,alors que chinois et russes ont étendu leur zone d’influence dans beaucoup d’Etats africains.
Il y a bel et bien une compétition ouverte entre Washington et Pékin ,mais aussi Moscou sur le continent africain.
Le retour au sommet dans la capitale américaine, entre leaders américain et africains, est donc un message politique, diplomatique et économique dont l’écho est planétaire.
En Afrique, l’Amérique est bien de retour, comme sous Obama ,ou encore Clinton. Et George W.Bush qui avait grandement aidé le continent dans la lutte contre le sida.
L’AGOA ne profite pas encore aux populations africaines qui n’exploitent pas à fond, les énormes potentialités qu’il offre pour exporter vers les USA. Sans payer des droits de douane !
Faute d’informations fiables, faute de soutien conséquent des gouvernements envers les hommes d’affaires continentaux.
Biden n’a pas fait que des annonces politiques, il a aussi sorti le carnet de chèques et mis 55 milliards de dollars sur la table ,pour ces 3 prochaines années.
Des projets infrastructurels, pour la lutte contre le changement climatique,l’accès à l’énergie électrique, entre autres, vont être financés.
Les chiffres n’atteignent pas encore ceux des chinois, mais demeurent importants.
Et ce, d’autant que la Maison Blanche se soucie aussi de baliser le chemin pour le secteur privé.
Le discours de Biden a été bref, Coupe du monde oblige, mais il est allé droit à l’essentiel.
Pour que nul n’en ignore : les USA sont plus que jamais déterminés à maintenir et renforcer leur présence en Afrique ,dans le respect des Etats, des populations ,de la démocratie et de l’amitié entre les peuples.