Un comité de suivi pour le Fonds Bleu, visant la protection du bassin du Congo, sera mis en place dans les prochains jours. C’est ce qu’avait annoncé le représentant du gouvernement angolais à la commission climat sur le Bassin du Congo, M. Pedro Samuel, à l’issue d’un entretien qu’il a eu, le 12 janvier dernier à Brazzaville, avec la ministre congolaise du tourisme et de l’environnement, Mme Arlette Soudant Nonault.
Dans le même sens, le responsable angolais avait assuré que des fonds seront mis à la disposition du Fonds Bleu pour le faire avancer. «L’Angola est un grand pays qui fait partie de la sous-région. Nous avons aussi des actions communes avec les autres pays, et l’Angola est fière de participer à cette initiative du Président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso», a-t-il déclaré.
De son coté, et à la veille de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, les 28 et 29 janvier, le président de la République du Congo, par ailleurs président de la commission climat du bassin du Congo, enjoint ses pairs à faire pression sur les pays du Nord, les plus pollueurs, pour qu’ils remplissent leurs promesses de financements du Fonds bleu.
En effet, dans une tribune publiée par le magazine panafricain « Jeuneafrique », le président N’Guesso a assuré que « le siège du Fonds bleu sera installé à Brazzaville courant 2018 et, du 21 au 23 mars, une conférence internationale sur les tourbières du bassin du Congo –premier puits de captation de carbone au monde– se tiendra dans notre capitale avec la participation de l’ONU, d’ONG et d’experts venus du monde entier ». Plus que jamais, c’est une part du destin de la planète qui se joue au cœur de notre continent. À nous de nous montrer dignes de cette immense responsabilité, a-t-il conclu dans sa tribune.