Après plus d’un an à la tête du gouvernement, le premier ministre Umaru Embalo a présenté hier soir sa démission au chef de l’Etat Jose Maria Vaz.
C’est donc bis repetita en Guinée-Bissau où la valse des premiers ministres continue. Normalement lundi, un nouveau chef du gouvernement sera nommé. Mais s’il n’est pas issu des rangs du parti majoritaire, le PAIGC, la crise politique ne sera pas dénouée.
Le bras de fer entre le président Vaz et le leader du PAIGC Simoes Pereira bloque le pays depuis 2015 et le limogeage de ce dernier du poste de premier ministre. Avec le départ de Embalo, une nouvelle page va être tournée mais il faut attendre pour voir si la réconciliation tant attendue aura lieu.
Quoiqu’il en soit l’élection présidentielle doit se tenir cette année et la Guinée-Bissau aura besoin du soutien de la communauté internationale pour la financer. Cela explique aussi, au moins en partie la démission de Embalo. Ce dernier pourrait rejoindre les rangs des candidats à cette échéance électorale majeure.