Le Sénégal a intégré, hier mardi, le Forum des pays exportateurs de gaz au titre d’observateur, lors de la 24ème réunion ministérielle du GECF (Gaz exporting countries forum-sigle en anglais), qui se tient au Caire, rapporte l’Agence sénégalaise de presse, citant une source officielle.
Au mois de juin dernier, le GECF avait tenu une réunion avec l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de l’Etat du Qatar, Mouhamed Habibou Diallo, lors d’une visite de courtoisie à l’ambassade du Sénégal à Doha.
Le GECF avait alors indiqué que la discussion avait principalement porté sur l’intensification de la coopération entre les deux parties, alors que le Sénégal se préparait à devenir un exportateur de GNL, rappelle la même source.
Durant cette réunion, le Secrétaire général de la plateforme, l’Algérien Mohamed Hamel, avait rappelé « la participation fructueuse d’Aissatou Sophie Gladima, ministre du Pétrole et de l’Energie du Sénégal, à la 22ème réunion ministérielle du GECF (2020) accueillie par l’Algérie » et « exprimé le souhait d’avoir le Sénégal présent à la 24ème réunion ministérielle du GECF au Caire (2022) ». Une rencontre qu’a abritée l’Egypte de dimanche à hier mardi, selon le site égyptien ahramonline.
Le GECF a été créé en 2001 et transformé en une organisation gouvernementale internationale dont le siège est à Doha, au Qatar, en 2008. La réunion ministérielle du GECF, qui est l’organe directeur suprême du forum, se réunit une fois par an, souligne la même source.
Le Forum des pays exportateurs de gaz comprend 11 pays membres que sont l’Algérie, la Bolivie, l’Égypte, la Guinée équatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigéria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago et le Venezuela.
Le GECF comprend également huit observateurs qui sont l’Angola, l’Azerbaïdjan, l’Iraq, la Malaisie, le Mozambique, la Norvège, le Pérou et les Émirats arabes unis.
Ces États abritent 72 % des réserves mondiales prouvées de gaz naturel, 55 % des exportations par pipeline et 50 % des exportations de GNL, souligne le site égyptien.
Dans un entretien accordé au média français L’Opinion, en septembre dernier, le Secrétaire général adjoint du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Petrogaz) du Sénégal, Mamadou Fall Kane, avait indiqué que l’exploitation des champs gaziers du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), prévue en 2023, va générer environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an, entre 2023 et 2027, ensuite 5 millions de tonnes par an jusqu’en 2030, puis 10 millions de tonnes par an au-delà de 2030.