Des millions d’Éthiopiens ont organisé hier samedi des rassemblements dans les villes et villages de ce pays d’Afrique de l’Est pour dénoncer l’ingérence et les pressions étrangères dans les affaires intérieures du pays.
À Addis-Abeba, la capitale de l’Éthiopie, des manifestants se sont rassemblés sur la Place Meskel avec des slogans qui disaient « Une menace pour l’Éthiopie est une menace pour le monde » et « Respectez notre souveraineté », entre autres.
S’adressant à la foule, le maire adjoint de la ville d’Addis-Abeba, Jantrar Abay, a souligné que certains pays devaient cesser de se mêler des affaires intérieures de l’Éthiopie et s’abstenir de soutenir les forces rebelles, en particulier le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et ses alliés.
Les participants ont souligné que ni la pression extérieure multiforme, ni l’attaque continue des rebelles ne dissuaderaient les Éthiopiens de réaliser les objectifs de développement national.
L’adjoint au maire a en outre souligné que la souveraineté de l’Éthiopie doit être respectée, tout en soulignant que les Éthiopiens continueront de faire entendre leurs voix à l’unisson pour sauvegarder la souveraineté de leur pays.
Ces manifestations publiques à l’échelle nationale, se sont déroulées dans un contexte de pressions croissantes sur l’Éthiopie alors que le conflit reprenait dans le Nord de l’Éthiopie en août.
Des responsables du gouvernement éthiopien doivent tenir des pourparlers de paix avec les dirigeants du Tigré, organisés par l’Union africaine, le 24 octobre en Afrique du Sud.