Les enfants du défunt président Omar Bongo : Grâce, Betty, Arthur et Hermione, ont été mis en examen, à Paris ,pour acquisitions illicites de biens immobiliers .
Ce dossier judicaire est vieux de 15 ans et les propriétés immobilières ciblées, achetées depuis 25 ans « en toute légalité »,selon un des avocats des mis en cause.
Le curieux est que ce « dossier » alterne, si on peut dire, de « longues phases de sommeil », suivies de « réveils brusques ».
Qu’est-ce qui explique ce traitement judiciaire particulier ?
Pourquoi, Ali Bongo, actuel président du Gabon, et successeur de son père ,est-il épargné ?
Pourtant son nom a été bien cité dans cette affaire, dès le début, ainsi que celui de sa sœur, Pascaline Bongo, ex-ministre des Affaires Etrangères.
A l’évidence, ce dossier pose beaucoup de questions et suscite encore davantage d’interrogations.
En fait ,avec le Gabon, deux autres Etats africains, d’Afrique centrale, sont mis à l’index ,à savoir le Congo Brazza et la Guinée Equatoriale, dans ce « dossier des Biens mal acquis ».
Ce qui est incompréhensible, est que ces seuls trois pays soient sur la sellette.
N’y aurait-il pas d’autres pays africains et d’autres continents sur lesquels une enquête pourrait être diligentée ?
Le pays des oligarques russes, voire de certains princes consorts ou en turban, par exemple ?
Depuis quelques années des chinois ont beaucoup acheté en France, et beaucoup de « bureaux de tabac »…On peut le constater empiriquement !
Et, pas seulement dans le 13 ème arrondissement de Paris.
Le problème n’est pas de blanchir un tel ou un tel, mais de mettre en doute, la volonté proclamée de nettoyer les écuries d’Augias, dans ce domaine.
Le constat est que certains sont ciblés et d’autres oubliés.
Le fabuliste disait : « selon que vous serez puissant ou misérable ; les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».
Dans le cas d’espèce, le choix de la couleur de la peau saute aux yeux.
Vous avez dit : « racisme judiciaire » ? Ou, plutôt lâcheté !
Ce sont les deux à la fois .