Décidément la volonté de puissance d’Assimi Goita, chef des putschistes qui ont pris le pouvoir au Mali ,est sans limite.
Après un deuxième coup d’Etat qui a permis d’écarter Bah Ndaw ,Président de la transition ,pour lui prendre sa place, il exige un changement de la Charte de la transition pour supprimer le poste de vice-président.
Ainsi, il sera seul maître à bord, avec des subordonnés comme le Premier ministre Choguel Maiga ,discrédité à jamais.
La mainmise totale sur le pouvoir sera assurée et la dictature, comme du temps de Moussa Traoré ,sera restaurée.
Ce scénario est rejeté par l’opposition malienne qui demeure impuissante face à des putschistes enhardis par leur propre populisme, la manipulation de quelques jeunes ,avec un discours anti-français ridicule (si les français sont intervenus en 2013,ce fut à la demande du Mali et ce fut l’action décisive qui a sauvé Bamako), qui trouve un écho dans certains medias complices.
De fil en aiguille ,Goita tisse sa toile dictatoriale et va régenter un pays qui en a vu d’autres. Tous les putschistes qui se sont succédé au Mali, sont sortis par la petite porte. Les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Si les pouvoirs kaki étaient la panacée ,cela se saurait. Il est encore temps de faire face aux putschistes et il appartient aux démocrates maliens aphones, parce qu’apeurés ,de retrouver la voix et la voie du refus.
Le nouveau dictateur Goita est un illuminé et, il va devenir de plus en plus dangereux pour son pays, d’abord. Et, pour la sous-région, ensuite. Que fera-t-il lorsqu’il va manquer de cash pour payer les militaires et les fonctionnaires ?