Un cinquante troisième (53e) militaire a été tué ,hier au Mali ,dans la ville de Gao ,où l’opération Barkhane, restructurée est basée.
Il a été victime d’un tir de mortier effectué à environ trois kilomètres, d’un endroit vite repéré par les hélicoptères militaires français qui ont neutralisé les assaillants.
Cette énième attaque mortelle témoigne de la témérité des jihadistes qui constituent une menace généralisée dans le pays.
Même si le Nord du pays est leur zone d’action favorite.
En réalité ,les 2/3 du territoire malien sont hors de contrôle de l’armée nationale ,les FAMA.
Les casques bleus sont nombreux, mais ne prennent pas part au combat ,faute de mandat.
La France a diminué ses moyens ,mais demeure efficace.
Le problème est la propagande insidieuse qui est orchestrée par les putschistes, appuyés par les Russes et qui soulève certaines populations peu éduquées .
La France doit communiquer pour mettre en exergue son engagement et le prix du sang qu’il paie depuis 2013.
Les élites maliennes courageuses devraient aussi prendre la parole, même si c’est à leur risque et péril.
La proposition d’une transition de 16 mois faite par l’Union africaine (UA) est pertinente et doit être soutenue.
L’Algérie et la Mauritanie y seraient favorables.
La pression sur Goita et ses suiveurs doit être renforcée, pour mieux laisser les sanctions faire leur œuvre.
Le nerf de la guerre va leur manquer ,avec les robinets de l’UEMOA fermés.
Aucune sensiblerie ne doit être de mise ; les militaires maliens sont un danger continental qu’il faut contenir et éliminer.
Et le temps est compté, comme les évènements qui secouent le Burkina (où des militaires montrent des signes d’énervement), le montrent.
Le coup d’Etat salutaire en Guinée ,doit aussi être surveillé pour obliger ses auteurs à annoncer un chronogramme pour restituer le pouvoir aux civils.