L’affaire des munitions saisies au port de Dakar a connu un développement accéléré ,si l’on peut dire hier, avec le mandat de dépôt décerné contre les membres de l’équipage du navire Eolika et de l’envoyé Theodore Rellos ,venu de Grèce pour s’enquérir de la situation.
Ils ont tous été inculpés de contrebande ,fabrication, transport ,entreposage, importation illégale d’armes et de munitions.
Le navire Eolika ,battant pavillon guyanais, avait quitté le port italien de LE SPEZIA, le 2 décembre et avait fait escale ,d’abord en Espagne ,à Las Palmas, avant de rallier le port de Dakar.
Les munitions fabriquées en Italie par la compagnie FIOCHI étaient destinées à la République dominicaine.
Les responsables de la compagnie italienne se sont étonnés du choix de l’escale de Dakar.
Quoiqu’il en soit ,les douaniers ont trouvé, dans trois containers ,à l’intérieur du navire,2 millions d’unités de balles réelles de calibre 5,56 mm, d’une valeur de plus de 2 milliards de FCFA,100 mille unités de balles à blanc de calibre 5,6 mm d’une valeur de 5 millions de FCFA et 1800 000 unités de balles réelles de 9 mm, d’une valeur de plus de 800 .000.000 de FCFA.
Les personnes arrêtées ne sont, objectivement qu’une partie de la chaîne criminelle et leur incarcération, devrait permettre aux enquêteurs de continuer leur travail ,de manière plus efficace, en coupant ,par exemple les « lignes de communication entre malfaiteurs ».
Cette « affaire » est partie pour connaître de nombreux rebondissements et AC vous garantit le privilège de l’exclusivité.