Le président en exercice de la CEDEAO, Nana Akufo-Addo a fait une brève visite à Bamako, hier, pour rencontrer Assimi Goita, président de la Transition.
Il lui a rappelé ses engagements pour organiser les élections présidentielles et législatives, fin février 2022.
Aussi, un chronogramme à cet effet, doit être soumis, à la fin du mois d’octobre en cours.
Le chef de l’Etat ghanéen a été, on ne peut plus clair.
De son côté Assimi Goita a argué « qu’on leur cherchait des poux dans la tête et qu’il n’avait encore, rien signé avec la société de mercenaires russes Wagner ».
Il a essayé de mettre en exergue les « concertations nationales » initiées par le gouvernement de Transition.
Cette rencontre entre le président en exercice de la CEDEAO et Assimi Goita, est bienvenue pour clarifier la situation et mettre les putschistes face à leurs propres responsabilités.
Le respect du calendrier électoral n’est pas négociable et les tentatives de diversion ne seront pas tolérées.
En ce qui concerne la société Wagner, les autorités de la Transition ont intérêt à les oublier ; car autrement, elles se mettraient à dos tous les Etats de la sous-région qui rejettent « l’introduction du loup russe dans la bergerie Ouest-africaine ».
Une nouvelle mission de la CEDEAO est attendue à Bamako, dans les prochains jours.
Goita et ses camarades sont certes « pouvoiristes » mais pas fous.
Ils savent bien que la CEDEAO et l’UMOA ont les moyens de les faire plier.
Sans oublier la MINUSMA et les populations maliennes qui n’accepteront pas que leur pays soit sous la botte de mercenaires sans foi ni loi.