L’esclavagisme existe toujours en Afrique. L’un de ses derniers fiefs est les camps de Tindouf, contrôlés par le POLISARIO dans le sud de l’Algérie. Ces pratiques abjectes, bannies par le droit international et les législations de toutes les nations civilisées vient d’être mises à nu devant la 4è Commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, tout comme la ségrégation et la discrimination raciales tolérées, voire institutionnalisées, au sein de ces camps.
Dans un exposé devant ladite commission, le notable sahraoui et membre de la Chambre de pêche maritime Atlantique-Sud, Benabdalayachi Yahfudu, a assuré que « les esclaves sont légalement hérités de père en fils, et leur affranchissement ne se fait que par le biais d’un document officiel signé par le soi-disant ministère de la justice du POLISARIO ».
Et ce n’est pas tout. Le racisme au niveau de ces camps a atteint un degré phénoménal assure le notable. En effet, « les personnes de peau blanche ne daignent même pas saluer les personnes de couleur et refusent de s’assoir avec eux sous le même toit » a-t-il assuré dans sa déclaration. Preuve à l’appui, M.Yahfudu a relaté l’histoire tragique d’un vieillard de 90 ans, esclave de son état chez une famille des camps de Tindouf, mort récemment dans des conditions atroces, dans l’oubli et la solitude.
Selon les faits relatés par M.Yahfudu, « ce pauvre esclave noir avait passé toute sa vie au service de cette famille, mais lorsqu’il n’a plus eu la force de les servir, ils n’ont pas hésité à se débarrasser de lui tel un « objet périmé », le laissant moisir dans un local désaffecté servant de débarras où il a rendu l’âme récemment dans la souffrance ».