Florence Parly, ministre français des Armées a démenti, vigoureusement les accusations du Premier ministre malien, Choguel Maiga, selon lesquelles : « la France a abandonné le Mali », avec le retrait de la force Barkhane.
Elle a martelé : « quand on a 5000 soldats et qu’on se désengage de 3 emprises et qu’on a l’intention d’en laisser plusieurs milliers, ce n’est pas l’attitude normale d’un pays qui a l’intention de s’en aller ».
Et conclut : « c’est beaucoup d’hypocrisie, beaucoup de mauvaise foi, beaucoup d’indécence. »
A l’évidence, Mme Parly n’a pas retenu ses coups, excédée qu’elle a été par les propos mensongers de Choguel Maiga, prononcés du haut de la tribune de l’ONU, le jour même où un 52 ème soldat français était tué au Mali. Dans la lutte contre le terrorisme .
La hache de guerre est donc déterrée entre Paris et Bamako, entre l’Elysée et la junte malienne qui actionne, en sous-mains Maiga, dans le but de confisquer le pouvoir, le plus longtemps possible.
Si par amour propre, et donc par manque de réalisme politique, Maiga verse dans la surenchère, il finira par en payer le prix.
Bamako n’est pas de taille face à Paris et ce, d’autant qu’il s’agit d’un régime imposé par un coup d’Etat et dont la légitimité est plus que contestable .
La France doit être remerciée pour son engagement militaire et financier, et surtout pour le sang versé, pour sauver le Mali, depuis 2013.
Pourquoi, à l’époque Choguel Maiga n’était pas intervenu pour recommander le recours à des mercenaires russes ?
Sa fausse argumentation à l’ONU, selon laquelle la France a abandonné le Mali, est une honte pour tous les vrais patriotes maliens qui son fiers et reconnaissants quand il faut.
La présence française, il est vrai, ne peut être éternelle au Mali. Elle est redimensionnée parce que le coût est très élevé, dans tous les sens du terme, à commencer par les pertes en vies humaines.
L’objectif numéro 1 est de mieux former les soldats maliens, avec le concours des casques bleus et de toutes les autres forces européennes, américaines et africaines, pour leur permettre de défendre eux-mêmes, leur propre territoire.
Pas en sous-traitant avec des mercenaires russes ou autres, qui vont semer désordre et boulimie affairiste dans le pays, comme ils l’ont fait en Centrafrique, où la situation s’est empirée.
Choguel Maiga va regretter pendant longtemps ses propos incendiaires tenus à l’ONU.
Son arrogance vient de lui valoir une volée de bois vert… Bien méritée !