Après le grand « flop » de l’affaire Pegasus, certains médias français semblent déterminer à continuer dans leur offensive anti-marocaine. Une chaîne publique française s’apprête à publier ce week–end un documentaire à charge contre un des fleurons de l’économie nationale, le Groupe OCP.
Une chaîne publique française s’apprête en effet à diffuser, dans les tout prochains jours, un documentaire à charge, réalisé par un journaliste connu pour ses positions hostiles anti-marocaines, contre un des fleurons de l’économie nationale, le Groupe OCP.
Mais dans une mise au point, relayé par le site infomediaire.net, un des journalistes marocains ayant participé au documentaire s’est dit « abusé » par les « instigateurs de cette émission » et parle d’ « agenda caché qui n’avait rien à voir avec ce qu’ils avaient déclaré ».
« Après avoir visionné le documentaire « Vert de rage/Maroc » (produit par la société Première Ligne Télévision), dans sa version finale, je ne peux qu’être dans l’obligation d’affirmer que cette émission contribue profondément à la désinformation du grand public », indique Salah Eddine Kharouai dans sa mise au point envoyée à la presse marocaine.
« J’ai été abusé par M. Martin Boudot qui, profitant de mon engagement citoyen pour ma ville de Safi, mais aussi de mes conditions financières, a procédé à une série de manipulations », poursuit le journaliste marocain. Ce dernier rappelle dans sa mise au point qu’il a « accepté de prendre part à cette production en raison aussi de mes préoccupations pour protéger l’environnement et de part ma qualité de journaliste en perpétuelle recherche d’évolution professionnelle ».
« Je remarque, avec amertume et regret, que les instigateurs de cette émission avaient, malheureusement, un agenda caché qui n’avait rien à voir avec ce qu’ils avaient déclaré, et le récit de leur réalisation était sans doute préparé avant même leur arrivée au Maroc », souligne le journaliste marocain. « Je me réserve l’opportunité d’user de toute voie de droit pour rétablir la vérité et défendre ma réputation et mon intégrité », conclut-il.