Le groupe de la Banque mondiale devrait débloquer pour le Maroc un prêt de 300 millions de dollars. Il est destiné à financer un nouveau programme « Performance du secteur public marocain : Ennajaâ ».
Ce nouveau programme soutient trois domaines phares pour une réforme accélérée du secteur public : Amélioration de l’efficacité des dépenses publiques, de la gestion des recettes ainsi que le renforcement des performances d’une administration basée sur des données probantes et la transformation numérique.
Ce Prêt-Programme axé sur les résultats (PPR) vise à accélérer la réforme administrative, améliorer la performance et la transparence des opérations gouvernementales de base, comme nous l’annoncions en exclusivité en juillet 2020.
Selon le quotidien Le Matin, l’atteinte de cet objectif s’appuiera sur les résultats des programmes antérieurement mis en œuvre, dont principalement le Plan national de réforme administrative (PNRA, 2018-2021), le Plan national de dématérialisation des marchés publics, le Plan d’action stratégique 2017-2021 de la Direction générale des impôts et la Note d’orientation générale pour le développement du digital en 2025.
Bien que certaines de ces stratégies sectorielles arrivent à échéance, elles ouvrent la voie à la réforme du secteur public et continueront à encadrer la réforme du gouvernement à cette fin. Le gouvernement prévoit d’ailleurs de les renouveler.
Pour l’Institution de Bretton Woods, l’amélioration des performances du secteur public et la création d’une culture d’excellence dans les institutions de l’État constituent l’un des quatre piliers du plan d’action du Maroc à court et moyen termes.
Le programme « Ennajaâ » soutient trois domaines qui abordent les éléments fondamentaux de la transformation du secteur public marocain. Il s’agit de l’efficacité des dépenses publiques, de l’amélioration de la gestion des recettes et du renforcement des performances d’une administration basée sur des données probantes.